Le départ : une décision vitale face aux violences conjugales
Pendant plusieurs années, Amélie a subi des violences conjugales psychologiques et verbales. Ce n’était pas des coups, mais des humiliations quotidiennes, des dévalorisations constantes. « Je ne me reconnaissais plus. J’étais vide », dit-elle. La prise de conscience est venue le jour où son enfant lui a demandé pourquoi elle pleurait tous les soirs. C’est là qu’elle a décidé de partir. Le témoignage d’Amélie illustre parfaitement le parcours de reconstruction face aux violences conjugales.
L’accompagnement par Du Côté des Femmes pour les victimes
Après avoir fui le domicile, Amélie a été orientée vers Du Côté des Femmes, où elle a reçu un accueil bienveillant. Elle a rejoint un atelier d’art-thérapie, et un autre sur l’estime de soi, deux piliers qui l’ont aidée à se reconstruire. « Là-bas, j’ai pu respirer à nouveau. » Le chemin de rétablissement passe souvent par un accompagnement pluridisciplinaire.
L’art-thérapie pour se reconstruire
La peinture, l’écriture et la création l’ont aidée à libérer ses émotions. Elle a compris, grâce à ces activités, que ses blessures étaient légitimes. L’estime de soi, thématique clé abordée pendant les ateliers, a été essentielle. Des recherches de la Fondation des Femmes confirment l’importance de ces approches pour les personnes concernées.
Un avenir retrouvé après les violences conjugales
Aujourd’hui, Amélie est salariée, vit dans un logement sécurisé et participe aux événements de l’association. Elle encourage toutes celles qui vivent une situation similaire à franchir le pas et à remplir le formulaire de contact. C’est par ce soutien que les femmes peuvent envisager une vie loin des violences conjugales.